L’immortalité de l’âme selon la Tora

Dans écclesiaste 9 Il est écrit que "les vivants savent qu'ils mourront, tandis que les morts ne savent quoi que ce soit, pour eux plus de récompense car leur souvenir même s'efface". les Psaumes nous enseignent que dans la mort Le souvenir de D. est effacé. (Psaume 5-6)
Pourriez-vous m'expliquer ce que signifient ces passages, pourquoi les morts ne connaissent-ils plus D.
De plus il me semble que la Thorah, parle très peu de la survie de l'âme, de la rétributions des actions aprés la morts. Pourriez-vous m'éclairer s'il vous-plaît? Comment dois-je comprendre ces passages?
Merci par avance pour l'attention accordée à ma question

Le verset cité de l’Ecclésiaste (9, 5) signifie, selon Rachi, que les vivants, lorsqu’ils mourront, ne s’acquerront plus aucun mérite par leurs actes, et que, ainsi qu’il nous est enseigné (‘Avoda zara 3a), « seul celui qui s’est donné du mal la veille de Chabbath mangera pendant Chabbath ».

Quant à Ibn Ezra, il comprend ce verset comme signifiant que les vivants, même s’ils sont stupides, savent qu’ils mourront un jour, tandis que les morts, même s’ils avaient été des savants, ne savent plus rien, et n’ont plus d’espoir auquel se raccrocher.

Pour ce qui est de l’immortalité de l’âme, elle n’est affirmée nulle part dans la Tora, si ce n’est par allusion dans Devarim (31, 16), dans un verset que notre tradition (Sanhédrin 99b) tient pour annonciateur de sa résurrection.