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La réponse de qualité à vos questions

Pourquoi création de la nuit avant le jour

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Bluxor
Messages: 482
Bonjour
En soi l’origine ( le premier) est enclose. Elle ne donne pas prise au questionnement. D’où ténèbre.
En soi.
« En premier », en soi, il se peut que ce soit de la lumière il se peut que se soit autre chose.
Indécidable, on ne sait pas. Ténèbre.
En second, l’on sait…
On sait quoi : qu’il y a eu quelque chose avant, qu’il y a un avant.
On sait : lumière.
Première lumière : il y a un avant.
Soit DEUX, moment/espaces ; Avant et après.
La lumière est visible par « deux », le visible est « duel ».

Expérience du côté du visible:
Premier
A /Enfermé dans une cave absolument hermétique, visible rien, aveuglement, pas de lumière
B/Enfermé dans la même cave avec un énorme projecteur braqué sur les yeux, aveuglement, visible rien, pas de lumière.
En regard de A, « on » allume une bougie dans la cave : lumière visible.
En regard de B « on » diminue l’intensité du projecteur. : lumière visible.
Ce n’est pas vraiment une expérience, il s’agit d’une image, en matière /réalité (expérience) la cave elle même est de la lumière du photon.

Jeu de lettres.
Photon, photo, Patah en hébreu, fataha en arabe, Ptah en egypte, peut être FaiT en français ou FiaT en latin ou une PorTe, ou une Bouche.
Il faut voir, entendre (lumière de l’oreille) où s’articulent les lettres P et T, plus exactement comment sont produits les sons que ces lettres désignent.
Où se place la langue, comment l’air est expulsé, voir (la lumière) à partir du corps (obscur).

Photon.
Il s’agit de l’ouverture (patah) par laquelle vient le fils du « n » gutturale, le fils de Noun.

Pourquoi la nuit en premier.
Pour en sortir.
Aller vers la lumière qui est limitation de la ténèbre.
Voir sortie d’Egypte.
Une lumière pour les hébreux est ténèbre pour les égyptiens, une même chose mais vue d’ici ou de là.

Noir sur noir ou blanc sur blanc. Obscurité. Indistinction, rien à dire.
Point blanc sur plan noir ou point noir sur plan blanc. Lumière. Distinction.
Le point est Yod, combiné à toutes les lettres dans six directions et selon une infinité de combinaison, il devient Noun.
A partir de là : parole.
Parole où P est l’ouverture de la bouche, R le fait que ça roule, et L l’étude.
Hypothèse : L’Histoire, les Histoires, les histoires des nations considérées comme ténèbre, lumière Israël, déjà là, second et à venir.
Scruter cela en relatif et en absolu dans et avec tous les sens.
Pourquoi pas ?
Bonne nuit.
mea shearim
Messages: 222
merci.

oui c pas mal cette image d'une cave ;


trop de lumière peut aveugler parfois.

et pas du tout de lumière enpêche de voir .


j'y vois aussi une allusion a la lumière par la parole celle d'hachem bien sur ou la notre.

ce serait le contact l'échange= la lumière


le mutisme= les ténèbres

mais attention tout n'est pas blanc ou noir.

la sortie d'Egypte a eu lieu après une période que l'on peut comparer aux ténèbres mais dans laquelle moché rabbenou a grandit.

une pèriode de ténèbres pour ensuite une accession a une lumière si intense au mont sinaï au point que certains n'ont pas supporté.
(allusion au veau d'or.)

qui peut etre sans cesse dans la lumière ?
en d'autres termes meme au tsadik il arrive de chuter.
pour ensuite se relever .
donc il y a un énorme besoin de lumière que l'on peut parfois créer dans ses propres ténèbres (ses propres difficultés)
hachem nous explique comment passer des ténèbres a la lumière ou a sa lumière ,
tout en meme temps sans ténèbres =pas de lumière.

les ténèbres font partie de sa création mais le but en est la lumière.
mea shearim
Messages: 222
je me permets de mettre encore ce lien un peu lumineux ou il y a 2 textes d'une vingtaine de lignes chacun et qui se prénomme ;



les ténèbres et la lumière.

http://tarot.amateur.free.fr/themes/lumier_teneb.htm
Bluxor
Messages: 482
Vous dites
la sortie d'Egypte a eu lieu après une période que l'on peut comparer aux ténèbres mais dans laquelle moché rabbenou a grandit.

Ceci :
Oui Moché est une lumière, dés sa naissance, mais pour les « egyptiens » il est une obscurité.
Si vous préférez il est pour eux obscurantisme, « religion ».
Egyptien : celui pour qui Moshé est obscur.
A l’inverse pour qui considère que Moshé est une lumière alors l’Egypte est obscurité.

Et pour hachem ? Y a-t-il une obscurité devant Lui ? réponse dans la Thora.

Anecdotes :
Abraham arrive en Egypte avec Sarah planquée dans un coffre, les Egyptiens ouvrent le coffre et la lumière de Sarah se répand sur toute l’Egypte entraînant les effets qu’elle entraîne.
Ceci du côté du midrash .
En Egypte il existe deux hiéroglyphes qui vont ici nous intéresser :
L’un représente un petit coffre, exactement un rectangle avec une barre au dessus et une petite sphère, l’autre un cercle avec en son centre un point.
Le petit coffre se lit Sa et le cercle Ra.
Phonétique : Sa Ra.
Le cercle c’est quoi ? Seul, le hiéroglyphe désignant la pupille, avec le point le hiéroglyphe Ra, non pas le soleil mais celui dont le soleil est l’œil.
Le mot important est phonétique.
Soit oral . On transmet quoi à l’oral ? Un son, des sons, une vocalisation, un chant, une musicalité.
On voit des voix.

Vous dites :
une période de ténèbres pour ensuite une accession a une lumière si intense au mont sinaï au point que certains n'ont pas supporté.
(allusion au veau d'or.)

Ceci
Au mont Sinaï il y eu, la Thora, la lumière par Moshé. Incontestable, juste et vrai.
Il y eu aussi un temple d’Hator.
Hator c’est quoi ? Une vache rouge ? Une divinité ? Une représentation de l’amour ? une idole ? Tous cela et encore ceci : Hat Or soit : Maison de la Lumière.
Incontestable, juste et vrai.

Généralement ceux qui regardent les hiéroglyphes ou l’Egypte pour les rapporter à la Thora, font de celle-ci un produit dérivé de l’Egypte, voir le Moïse de Freud ou encore la volonté acharnée de Champolion scrutant les hiéroglyphes pour y trouver l’explication de la bible.
Or il se pourrait bien que l’inverse soit vrai, autrement dit que l’Egypte s’éclaire par la Thora.
Moïse formalise au Sinaï quelque chose qui préexiste à la fondation même de l’empire Egyptien, quelque chose sans lequel l’Egypte n’aurait eu aucune consistance.

Le D.ieu des hébreux traverse l’ Egypte pendant la nuit. Comment ?
Ceci dit non à croire mais à voir.
Lumière d’avant l’ Egypte.
Bluxor
Messages: 482
Bonjour

Nuit puis Lumière.

Où, quand, quoi comment, qui ?

« …devant toi la vie et la mort. Choisi la vie »
Ici, maintenant, tout les jours, en pratiquant les mistvots, en étudiant, toi, …
Ok, ok. Incontestable, juste, incontournable.

Mais au quotidien, comme ça tous les jours, on n’a pas l’impression, on ne dirait pas.
La vie, la mort, devant moi , devant toi?
Grand débat philosophique, grande question existentielle, grande idées.
On avancera ceci, que tout cela est bien joli mais qu’à sa manière l’injonction est beaucoup plus radicale.
Hachem ne philosophe pas, ni à la radio, ni à la télé ni au bistrot, il n’a pas de grandes idées. Alors ?
Ceci :
« Mais à Auschwitz même ? Il serait interdit de rester fidèle au souvenir des hassidim qui, avant, d’entrer dans les chambres à gaz, chantaient : Peuple de la confiance (‘Am botéah).
Il serait obscène, pour un moderne, d’entendre ce que j’ai entendu de mon maître qui l’avait entendu de son maître : les juifs creusant leurs propres tombes avant d’être fusillés, qui chantaient : heureuse, notre part! De n’être pas à la place des bourreaux. »
Citation, à replacer dans son contexte, page 78 ; Etre Juif, édition verdier ; Benny Levy ; Octobre 2005.
L’auteur est mort quelques jours avant la parution de son livre.
Auschwitz c’est quoi ? Un sommet.
C’est un sommet, une montagne, une très haute montagne, le sommet de la montagne de la discorde, extrême violence.
La montagne. Anéantissement.
Le bourreau, la victime ?
Qui est vivant ? Qu’est ce que la vie ?
Entendre qu’elle est du côté de celui qui chante, de celui qui creuse.
Entendre, sentir, en être absolument certain. Voir.
Dans quelques minutes, quelques secondes le chant sera interrompu.
Qui est vivant ?
Là devant toi, devant moi, devant nous, la vie et la mort.
Heureux de n’être pas à la place des bourreaux !
C’est vraiment lourd, vraiment dur !
Cette lumière là au cœur de l’obscur, au sommet de l’horreur, faut pouvoir la tenir.
Au sommet de la montagne !
Manifestement certains ont pu.

Ce ne sont pas seulement les nazis, mais l’Europe toute entière qui a vomi les chanteurs !
Certes il y eu des justes. Pour telle ou telle raison et l’on ne chipotera pas trop qui en a sauvé un sera comme s’il les avait sauvé tous, sauf bien sur celui qui donnait d’une main ce qu’il prenait de l’autre, celui qui sauvait ici pendant qu’ailleurs…

A Auschwitz c’est l’histoire toute entière qui s’arrête.
Définitivement. C’est fini.
L’histoire soit le déploiement de l’état et de la religion, de la foi et de la raison.
Valable pour tous, y compris les juifs ; de là que ce que les Hébreux sont aux Juifs, les Juifs le seront eu égard à ceux qui prennent forme en ce moment sur la terre d’Israël.

Sur les ruines il y a eu un reste.
Il y eu un reste : le chant, le « n’être pas à la place des bourreaux ».
C’est cela le point de lumière.
Quasiment rien, minuscule, une légère vibration de l’air, presque un silence, un fin silence.
Déjà, dans la nuit et le brouillard.
Les bourreaux eux même on nommé : :NB, nacht nebel.



Retour en égypte.
Dans la nuit.
Thora, ce qui permettra de lire pleinement Hat Or, maison de la lumière.
Retournement de l’Egypte, retournement de ses principes.
La Thora était avant l’Egypte. Souffle.
Elle est le cœur de ce qui présida à la formalisation des hiéroglyphes, à l’unification des deux terres.
Avant, il y eu la guerre entre Abel et Caïn, entre le nomade et le sédentaire, longue guerre qui dura des millénaires et qui perdurera après, jusqu’à Auschwitz.
Avant, il y eu déjà Auschwitz.
C’est pour cela que furent établis les Hiéroglyphes, pour assurer en une forme nouvelle, la perpétuation d’une mémoire qui lie corps et texte, engendrement ici et là.
Car les formes anciennes de transmission étaient menacées.
Caïn tuait Abel.
Selon la chronologie historique, « Adam » naît après Abel et Caïn, mais dans son principe, en tant que principe, il est premier, père.
La Thora ne s’occupe pas de la chronologie historique, elle est la racine, les racines ; donc dans la Thora : Adam avant.
Racine des racines.

Dans la nuit de l’Egypte de nombreux Juifs meurent…
Nuit : afin que les égyptiens ne les voient pas mourir.
Et les égyptiens n’ont rien vu, ni là bas, ni à Auschwitz.
A Auschwitz les égyptiens, les romains, les grecs, peuvent voir que des hommes sont morts, des hommes, des femmes, des enfants, tout cela ils peuvent le voir, ils peuvent même voir que ces hommes, ces femmes, ces enfants, étaient juifs, c'est-à-dire des hommes particuliers comme tout homme est particulier.
Mais juifs ? C’est quoi ? C’est qui ? C’est où ? C’est comment ? C’est quand ?
Qui peut vraiment voir ça ?
L’égyptien voit cela :
Crime contre l’humanité. Guerre des démocraties contre le totalitarisme, d’un totalitarisme contre un autre ; en gros guerre mondiale.

Et en détail ?
L’égyptien ne sait rien des détails.
Il y a toujours quelque chose à entendre dans la parole radicale des bourreaux ou de leur alliés.
« Un détail de l’histoire ». Et l’on s’insurge. L’on a raison et l’on a tord.
Car vu à partir de l’histoire des nations, il s’agit bien d’un détail et même à peine d’un détail.
Un tout petit détail, une chanson au cœur de la nuit et dans la nuit des cœurs.

Simplement voilà ce détail est axial, charnière et pivot.
Un point lumineux, un.
Dans la nuit de l’Egypte de nombreux Juifs meurent…la nuit a les dimensions de l’histoire.

Mais au quotidien, comme ça tous les jours, on n’a pas l’impression, on ne dirait pas.
La vie, la mort, devant moi ?
Oui ici et là comme là bas.

Pourquoi la nuit avant le jour ?
Parce que ceux qui étudient se lèvent au milieu de la nuit.
Parce que le jour commence le soir.
Parce que…
Une nouvelle réponse viendra avec le matin.
Qu’il vienne .
mea shearim
Messages: 222
pourquoi la nuit avant le jour?;




tout d'abord " pourquoi pas..!"


quelle différence entre la nuit et le jour?


le jour on se lève on travaille ou étudie ,prie, mange, se ballade..

le jour le soleil se lève (la nuit c'est la lune qui apparaît)

raison pour laquelle on fait birkat ha levena la nuit.

certaines nuit on fait des veillées d'étude.

le jour le soleil nourrit de ses rayons les plantes ,arbres et les fruits.
le jour avance et se dirige en direction de la nuit.

le jour le ciel est bleu (ou gris)
la nuit le ciel est sombre mais les étoiles brillent par myriades.
(sauf si ciel couvert)

la nuit n'est jamais réellement complètement nuit la lune l'éclaire.

la nuit prend fin au matin pour donner naissance au jour.
chacun son tour cède sa place a l'autre.
nuit, jour , nuit, jour....etc...

le jour on est censé vivre en société.

la nuit c'est plutot l'intimité ,la famille..

la nuit on en profite pour se reposer afin de prendre des forces pour le jour.

qu'en est-il de notre nechamah (notre ame) la nuit?

le matin on la retrouve mais la nuit ou était-elle?

le jour reprèsente la lumière et la nuit les ténèbres..

sans nuit pas de jour sans jour pas de nuit. !

mais tout de meme on pourrait se dire que Hachem aurait pu commencer par le jour plutot que par la nuit...

eh bien non justement il a fait cela autrement pour nous faire écrire ces mots et les partager....

ou pour nous faire comprendre que avant le jour il y avait la nuit et qu'ainsi lui meme étant éternel il existe depuis avant déjà puisqu'il est ,il était ,il sera ...

il y a t-il un temps pour hachem ou a-t-il mis la nuit et le jour pour que nous puissions comprendre certaine chose dans nos limites...(humaines)

mais avec du divin en nous puisque lui nous a totalement créé.

pourquoi le hibou vit il la nuit?

alors que le jour il fait plus clair...

bref ce sujet peut amener des myriades de questions autant de questions et de questionnement que d'étoiles dans le ciel la nuit....

bonne après midi.
mea shearim
Messages: 222
Bluxor
Messages: 482
Bonjour
merci pour votre réponse, très poétique.
Je ne suis pas certain que nous parlions de la même chose, je ne vais pas avoir le temps aujourd'hui d'être plus explicite, alors à bientôt.
ceci simplement :
je ne parlais pas de la nuit avec le jour , du cycle nuit jour, mais de la nuit avant le jour.
Nuit sans étoiles, sans visibilité, une nuit de cauchemar même en plein jour, même sous le soleil.
Nuit ou rien ne se distingue mais ou cependant quelque chose s'éprouve, quelque chose de lourd et qui semble sans issue, une nuit de l'épreuve.
Je tenterai de vous dire cela d'une part en parlant de dessin et d'un point géométrique et d'autre part en parlant d'écriture, de lettres, ici aussi je trouve un point.
Je ne sais pas vraiment pourquoi nuit avant, mais je peux essayer de comprendre comment, puis de là peut être quelque chose d'un "pour qui".
à bientôt donc
mea shearim
Messages: 222
bonjour,


disons que sur le pourquoi la nuit avant le jour ..

et moi c'est bien cela que j'essaye de comprendre meme si on ne peut pas tjs tout comprendre ou pas actuellement, peut-etre un jour ...lol


je ne crois pas réelleent au tout blanc tout -noir ou tout mal - tout bien..


bien que au fond il est 100 % clair que le bien est le contraire du mal.

comme Mashiah n'est pas encore arrivé on pourrait dire que les choses restent confusent malgré que nous avons toutes les mitsvots.

mais que nous n'arrivons pas tous a les appliquer.

donc actuellement nous sommes dans un temps un peu de confusion.

je ne sais pas exactement si on peut dire que le mot ténèbres n'est que la nuit ou le mal..

c'est là je crois que pour moi cela cloche.

cela pourrait aussi etre une confusion..

je m'explique un peu.;

comment serait-il possible d'accepter qu'hachem commence sa création avec des ténèbres , quelquechose qui n'est que mal ou nuit complète?

alors qu'il aurait pu cvommencer avec la lumière...

alors oui ,on peut on tirer la conclusion que sans lui nous restons dans les ténèbres.

pourtant les ténèbres font partie de sa création et comme hachem est parfait on peut pas dire que les ténèbres ne sont que le mal.

chaque chose qu'il cré vient de lui est lui n'est que le bien puisque parfait.

meme dans le yetzer hara qui est une sorte d'ange qu'il nous envoie on trouve du bien.
puisque sans épreuve on ne peut s'améliorer.

ensuite vous avez aborder un thème auquel comme tout juif je suis très sensible .

celui de la shoah .

thème très difficille a aborder je trouve et a juger.

vous avez parlez de hassidim qui chantez au moment de se faire exécuter.

cela fait preuve d'une telle emouna que je ne peux que difficillement trouver les mots.

il est 100 % clair que l'on doit qualifier la shoah comme des ténèbres et pourtant juste après la shoah qu'est-il arrivé?

la création d'israel et le retour des juifs sur leur terre après 2000 ans d'exil.

ceci est un tel miracle que je ne sais non plus comment le qualifier ...

vous avec aussi parler de ces hassidim qui avant de se faire exécuter a la shoah disait;

que ils était tellement je vais dire soulager mais ce n'est certainement pas le bon terme.

soulager de ne pas etre le bourreau.


ces paroles et ces chants sont des étincelles de émouna ENORME dans ce que l'on peut tout a fait qualifier de ténèbres (shoah)

j'adore le hadissisme je suis moi meme ashkénaz.

je crois que des réactions telles que ces hommes ont eus ont de telles répercussions au près de hachem.

que cela aide tout le peuple juif.

et je crois que meme dans les ténèbres il existe la lumière.

celle d'hachem.

au plaisir de vous relire .

sachez que le sujet de la shoah est très diffille .

et par conséquent difficille d'émettre une opinion.

en tout cas je vous souhaite un très bon shabbat .

et a bientot
Bluxor
Messages: 482
Bonjour

Voici le texte que je m’étais engagé à vous envoyer dès que le temps me serait donné de l’écrire.

Limites.

Limite première.
Votre question :
Savez-vous pourquoi hachem créa en premier la nuit puis en second le jour?
Ma réponse ne peut qu’être : je ne sais pas.
Je n’ai ni le savoir, ni l’autorité, pour vous donner une réponse.
Une réponse vous a donc été fournie par Monsieur Jacques Kohn.


Limite seconde.
Votre question :
Comment comprenez vous cela?
Là je peux dire quelque chose, et ce que j’ai dis lors de mes envois précédents doit être strictement entendu comme répondant à cette question.

La limite est de méthode, éclairant aussi bien ce que j’ai dit que ce que je dirais.
Pour pouvoir dire ce que je comprends, je dois et ne peux de fait que laisser la Thora de côté, comme une grande lumière en réserve.
Ce que je dis, ne dit pas ce qu’elle dit, je parle « de », et à partir « de » ce que j’en entends, sans que cela en constitue vraiment une compréhension.
Pas de prise, pas de préhension, pas de commune préhension.
La grande lumière, la Thora, est ici pour moi, aussi d’emblée une grande obscurité.
Que vise alors mon dire ?
Un ajustement, une mesure, qu’à son terme j’en atteigne ou reçoive quelque chose de juste, à ma mesure.
Ce que je comprends dira donc ce qui m’est venu, suite à la lecture de votre question.
Ce qui m’est venu : je ne le voyais pas, ou, je ne l’écrivais pas comme cela avant.


Il s’agit d’un jeu.
Ceci :

« Géométrique » :
Imagination.
Je parlais d’une cave, c’était une image ; prudence donc, il importe de se souvenir qu’en son lieu Le Nom n’est pas image, ne fait pas image.
Temps premier. Je remplace l’image de la cave par celle d’un écran noir (il se pourrait qu’il soit blanc, mais ce serait un autre propos que de scruter quoi si blanc et quoi si noir).
Imaginons donc que quelle que soit la direction vers laquelle se porte le regard nous ne « voyons » que du noir, ou plus précisément rien, cela fait écran.
Cela ne fait pas image, cela ne s’imagine pas vraiment, on peut comprendre ce que cela veut dire, sans vraiment comprendre, cela n’est pas vraiment une vision, une image.
On imagine « un sans image ».
Temps second. On imagine un point blanc, visible sur cet écran noir.
Quelque chose posé sur ou dans le noir ?, Un trou dans le noir ?
Expérience :
Une feuille de papier blanc. Un carré. Au centre l’on trace un point noir avec un feutre.
Qu’est ce que c’est ? Un point noir sur blanc. De l’encre sur du papier.
La trace de l’arrêt d’un mouvement. Une intersection. Etc.
On voit quoi, le point noir, la feuille blanche autour. On ne voit plus ce qui est sous le point, on « voit » qu’il y a du blanc en moins.
Cela a lieu chaque fois que l’on commence un écrit, que l’on commence un dessin, que l’on laisse une trace.
Avec des nuances selon la qualité du support, du médium (ici l’encre) de l’outil, ici le feutre, et du geste (vitesse, force, orientation, etc).
On reprend le feutre
On part du centre au haut de la feuille et l’on descend jusqu’au bord bas.
On voit quoi ? Une ligne verticale noire. Un carré, la feuille. Un rectangle blanc à gauche de la ligne, un autre à droite. Un rectangle blanc avec une ligne noire à sa gauche, un avec ligne noire à sa droite. Deux rectangles blancs, une verticale, un carré. Du blanc « en moins » sous la ligne. Etc.
Un seul geste ici dessine donc une multiplicité de visibles sur un plan et cache quelque chose de ce plan, quelque chose qui a la dimension même de ce qui est tracé, la trace visible est aussi ce qui efface, qui cache.
Géométrie de base sur notre plan carré :
Ce plan, le point (trace de l’arrêt d’un mouvement), la ligne (trace d’un mouvement sur le plan), point, ligne, triangle, carré (deux triangles), cercle (point ?)
Dans l’espace : pyramide, cube, sphère.
Avec cela vous pouvez tout dessiner, si vous savez tracer ces figures vous pouvez représenter tout le visible.
Visible : cube, pyramide, sphère, carré, triangle, cercle, plan, ligne, point.
La trace visible est aussi ce qui efface, ce qui cache ; jour et nuit ?
Trace sur quoi ? Quoi avant la trace visible ? « Nuit ».
Le néant, l’œil, la source, je ?
De quoi qui a fait quoi ou qui ?
Point et projecteurs ;
Soit le point flottant dans l’espace, l’on trace une ligne partant du point vers ce qui part rapport à nous est sa droite, puis une vers sa gauche, une vers nous, une à l’opposé de celle-ci, une au dessous et une au dessus du point, toutes de longueurs égales.
A l’extrémité de chaque ligne un projecteur dirigé vers le point et chacun de même intensité.
Six éclairages, six lumières.
Du point une lumière, d’intensité constante partant vers chaque projecteur.
Six lumières, plus une.

Autre jeu.
« Alphabétique »
On imagine une vitre, transparente, flottant là devant nos yeux à environ un mettre de nous.
On pose dessus deux lettres : aleph tav.
Soit « et » pré-position. Entre les deux virtuellement toute les lettres.
L’on peut éventuellement écarter un peu entre les deux à l’aide du vav, ça fait signe.
L’on peut écarter beaucoup et faire apparaître les vingt deux lettres, beaucoup de signes.
L’on peut avec écrire des mots, telle lettre pour initiale ou intermédiaires, sur le plan de la vitre, puis sur un plan qui vient vers nous, ou qui s’éloigne ; à droite, à gauche, derrière, dessus, dessous.
L’on peut regarder dans telle direction ou dans telle autre, voir un plan ici un autre là et sur chacun un mot au moins; le mot d’un plan ici et celui d’un plan là peuvent constituer une phrase.
L’on peut être traversé par des plans.
L’on peut voir les lettres bouger et se déplacer soit même dans les lettres.
Si l’on ne voit pas les lettres l’on voit les choses et…ce sont encore des mots, des lettres.
En hébreu.
On peut prononcer les lettres, entendre les lettres, se sont des sons.
L’on peut transcrire les sons en d’autres langues, on ne traduit pas, on transcrit, des sons.
Sept autres langues suffisent selon dix dimensions.
On voit et entend cela au temps T, mais aussi au temps T moins « un/x », où T était en devenir.
Aussi loin que porte le regard dans l’espace et le temps : des lettres, des sons.
C’est comme un immense réservoir, virtuellement s’y trouvent tous les sons, toutes les graphies, tous les chiffres, tout.
Mais tout est suspendu à un point.
Chaque fois que l’on écrit l’on commence par un point.
Trace de l’arrêt d’un mouvement sur un plan.
Un mouvement s’arrête un autre commence, écriture, lecture.
Chaque lettre est à son « initial » un point : iod par exemple.
Point, ligne… porte.
Des points lumineux partout, point sur plan ou sphères dans l’espace.
Des sphères ou des chiffres. Des lumières.
Tout point est vu d’un certain point de vu qui n’est peut être point vu.
Alors ? Qui voit quoi ?
Nuit avant le jour : il y a de « l’avant ».
Le regard qui regarde vers l’avant se perd dans la nuit, le point du jour est là devant.
En avant, route.
Avant en avant et avant en arrière.
Vous demandiez :
Comment comprenez vous cela?
Et je ne peux répondre à votre question car je ne comprends pas cela, je vois.
Quoi ?
Cela, ce dont j’ai esquissé une image imparfaite ci-dessus.
Et je me demande comment ça marche qui a fait cela, pourquoi et pour
qui?
Voilà.
mea shearim
Messages: 222
eccellent votre texte ,


j'ai d'abord cru avoir a faire a un occuliste juif lol



puis ensuite a une leçon de géométrie par woody allen lol



j'ai bien aimé le "avant" qui peut être aller de l'avant ou qui peut être avant

avant quoi?

avant le jour donc les ténèbres.

bref c'est plein de petits jeu de mots de ce style.

mais donc sur le pourquoi avant les ténèbres vous n'avez pas de réponses.

je vais essayer de réunir toutes les réponses que j'ai reçus:

_ pour que l'on sachent que dans le judaisme le nouveau jour commence la nuit.

- pour que l'on aprennent a différencier les ténèbres de la lumière.
ceci est a peu près la réponse de rav John.
car comme il l'as dit au début les 2 étaient mélangé c'est ce que j'ai compris.

seulement hachem aurait pu tout aussi bien nous aprendre a différencier les 2 en commençant par le la lumière ou le jour c selon.
c a dire commencer par la lumière (le jour) puis ensuite la nuit (ténèbres)

mais peut-etre que nuit =pas ténèbres et jour =pas lumière?

pourtant oui car c tout de meme difficille a comprendre autrement non?


pour moi je pourrais comprendre qu'il commence par les ténèbres afin que l'on comprenne que avant qu'il donne la lumière a notre monde ce fut ténèbres ou ténebreux.

sinon j'avais suivi 2 ou 3 cours du rav Heymann .

et il avait dis qu'il faut jamais poser la question du" pourquoi"

mais plutot du "comment"

il disait que si on pose la question du pourquoi alors on est foutu.

pour le "comment"

bon franchement je pourrais dire comment les ténèbres avant la lumière?

cela change pas énormément la question ou si peut-être..?

alors si je m'y met

comment les ténèbres avant le jour?

comment peut-il créé les ténèbres avant le jour?

car pour créer l'un il faut de l'autre sinon on ne peut y faire la différence.

donc rav Kohn nous dit que au début les deux étaient mélangés.
et que c'est a nous de faire la différence.

et voilà;

je crois avoir compris grâce a cette réponse très courte de rav Kohn,

les deux étaient mélangés et c'est a nous de savoir faire la différence.

en tout les cas je vous remercie j'ai vraiment bien apprèciè notre discussion.

qui aura encore une réponse ou pas?

bonne soirée a vous Bluxor
-
Bluxor
Messages: 482
Bonsoir
oui il y a encore une réponse , elle se trouvait dès le début dans votre question.
ceci :
Vous questionnez au sujet de quelque chose qui est à vos yeux obscur ,c'est la nuit.
Vous espériez une réponse , si vous l'avez trouvée c'est le jour.
La nuit d'abord, pour une question, pour ouvrir à une réponse, pour parler et ...éclairer des mondes.

vous demandiez :
Pourquoi ?
Je partage au sujet du pourquoi l'avis du Rav que vous citez, je suis plus à l'aise avec le comment et aussi le pour qui.

La réponse au pour qui me semble être ici : pour vous.
Et au comment : comme nous venons de le voir.

Une question à mon tour j'aime bien Woody Allen mais "lol", je ne sais pas ce que c'est . Une sorte de maladie mentale ?
mea shearim
Messages: 222
bonsoir,

c'est une abréviation pour exprimer le mot "rire."


mais en cherchant sur internet j'ai trouvé les explications:

ici;

http://fr.wikipedia.org/wiki/LOL_(argot_internet)


mais c aussi en cherchant sur le net que je vois que c'est une rivière également:


Lol est le nom d'une rivière du sud du Soudan se jetant dans le Bahr al-Arab


mais moi je l'utilisais pour la première explication "rire"

certains sont contre cette abrévation après totu c vrai que cela fait pas très culturel.

lol


pour le sujet.

j'en suis là;

mais il reste un point ou je reste sur le" pourquoi"

les ténèbres et la lumière ont été créé mélangés afin que nous puissions en faire nous même la différence.



celui de pourquoi créé en premier les ténèbres puisque ils ont été créé mélangés (ensemble?)

donc pourquoi est -il écrit d'abord les ténèbres?

si je vais dans le "comment"

comment d'abord les ténèbres?

puisque créé mélangés...
mea shearim
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...


édité


Dernière édition par mea shearim le Mer 19 Novembre 2008, 0:59; édité 1 fois
mea shearim
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voici une explication;


trouver sur internet.

?Il fut soir, il fut matin, un jour. (Bereshit 1 - 5 Début de notre Parasha)

Pour le peuple d'Israël, le jour est rattaché à la nuit qui la précédé, et la nuit est liée au jour suivant (comme pour l'observance du Shabbat ou des fêtes, comme il est dit : « ?d'un soir à l'autre, vous observerez votre Shabbat. »).

Par contre, chez les nations du monde, la nuit est liée au jour qui s'est écoulé.

En effet, la nuit symbolise l'obscurité, les ténèbres, les souffrances, les épreuves, la rigueur et les malheurs, alors que le jour symbolise la lumière, la joie, la délivrance et la consolation.

C'est pourquoi chez les non juifs, c'est d'abord le jour qui brille en premier, car leur seul bonheur, c'est la vie terrestre dans ce monde-ci, où ils possèdent le pouvoir.

Mais leur fin n'est que nuit, ténèbres et obscurité qui les entourent dans le Guehinam.

C'est pourquoi, chez les nations la nuit est rattachée au jour qui s'est écoulé, alors que pour le peuple d'Israël, c'est tout le contraire, car même si nous subissons l'exil, les persécutions, l'obscurité et les ténèbres, la lumière du jour finit par briller, comme il est enseigné dans le Midrash Rabba sur Bereshit : « Les Resha'im (les impies) commencent par connaître d'abord la tranquillité, et ensuite les souffrances, alors que les Tsaddikim commencent d'abord par connaître les souffrances et ensuite la tranquillité. »

C'est aussi pour cette raison que les non juifs observent leur jour de repos le 1er jour de la semaine (Dimanche qui est appelé « Yom Rishon », le 1er jour), car ils débutent par le repos et la tranquillité et connaissent ensuite l'effort et la fatigue, alors que le peuple d'Israël observe le Shabbat qui est le dernier jour de la semaine, car il fournit d'abord l'effort et subit la souffrance, pour connaître ensuite le repos et la tranquillité









en fait j'avais également pensé a un rapport au olam haba.


je m'explique.

la thora commencerai par les ténèbres pour ((finir) dans la lumière celle de Mashiah.
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